Incluse dans une répartition théorique des compétences des Etats régionalisés, la forêt cultive son particularisme dans des formes d’Etats elles aussi spécifiques: ici une République italienne des autonomies, là un Etat autonomique espagnol. Son régionalisme constitue une sorte d’asymétrie dans l’asymétrie des Etats régionaux. Considérée comme une ‘matière’ attribuée à un pouvoir politique (1), la forêt déborde rapidement cette classification par son inclusion dans différentes politiques publiques transversales (2). Interrégionale en raison de sa vocation multifonctionnelle définie au sens large, la forêt s’insère dans un constitutionnalisme global multiniveau émergent (3).